Mes chers compatriotes,
Pour la deuxième fois, j’ai décidé de me présenter à votre suffrage en me portant candidat à l’élection présidentielle. En 2017, beaucoup d’entre vous n’ont pu découvrir les analyses radicalement nouvelles que je portais que dans les tous derniers jours avant le premier tour du scrutin.
Conformément à ce que mes analyses permettaient – hélas – d’anticiper, le mandat du Président sortant s’achève dans une impression de déclin généralisé de notre pays, de délitement de son tissu agricole, industriel et commercial, de reniement chaque jour plus grand de son identité et de sa fraternité multiséculaires, de crises sociales, d’humiliations sur la scène internationale, d’érosion des libertés publiques. Chez nombre de nos compatriotes, une immense souffrance se fait sentir.
L’échéance électorale de 2022 est peut-être la dernière occasion que les Françaises et les Français auront de redresser notre pays avant que celui-ci ne disparaisse définitivement de la scène des puissances du monde de demain.
Ne commettons pas la même erreur qu’en 2017 : l’heure n’est plus à porter au pouvoir des beaux-parleurs ou des candidats inexpérimentés qui n’ont pas l’envergure nécessaire pour remédier aux causes profondes des difficultés que nous traversons et qui, en particulier, refusent de se donner les moyens concrets d’agir en se libérant des carcans juridiques implacables que sont l’Union-européenne, l’euro, l’OTAN, certains articles de la CEDH.
Je propose, pour ma part, de nous libérer de ces structures qui nous imposent une politique contraire aux intérêts de la Nation.
Une fois libérés des contraintes qui pèsent sur nos choix, nous pourrons reconstruire la France que nous aimons tous en redonnant un sens à la devise Liberté – Égalité – Fraternité. C’est le sens des engagements que je prends aujourd’hui devant vous.
- Liberté d’abord : mes engagements nous permettront de retrouver notre liberté de choix collective sur les grands sujets économiques, sociétaux et stratégiques, qui nous est actuellement confisquée. Au-delà de ce retour à la souveraineté du peuple, je vous propose d’approfondir encore notre démocratie, par une série de réformes des institutions, pour remettre la voix du peuple au centre de notre vie politique, et ce en particulier par le développement du recours au référendum.
Je défendrai la liberté de la France dans le monde, en refusant tout assujettissement aux volontés de domination de certaines grandes puissances, anciennes ou émergentes. La France retrouvera sa voix singulière dans le monde, celle d’un pôle d’équilibre et de dialogue entre les différentes civilisations.
Agir pour la liberté, c’est aussi défendre les libertés publiques : ainsi, je mettrai fin aux dérives autoritaires engagées au prétexte de la crise sanitaire.
- Égalité ensuite, ce qui commence par la reconstruction de nos grands services publics. En effet, l’égalité, c’est tout d’abord assurer l’égal accès aux services de l’État dans l’ensemble des territoires de métropole et de l’outre-mer, qu’il s’agisse du monde rural ou des grandes agglomérations, des centres-villes ou des banlieues.
Une politique d’égalité impose également de réhabiliter l’ascenseur social méritocratique en redonnant son lustre et son autorité l’école de la République.
Agir pour l’égalité, c’est aussi assurer la justice fiscale en mettant fin au matraquage des seules classes moyennes, et veiller à la meilleure valorisation des revenus du travail par rapport à ceux du capital.
- Fraternité enfin, en luttant contre le délitement du tissu national. Il ne peut y avoir de vie démocratique apaisée que dans le cadre d’un peuple uni et soudé. Je refuserai la promotion des communautarismes et des extrémismes, je donnerai à la police et à la justice les moyens d’agir contre l’insécurité rampante qui mine la confiance entre citoyens et dans l’État, je donnerai aux Français le choix de leur politique migratoire et verrai à ce que celle-ci soit réellement appliquée, ce qui sera possible lorsque nous nous serons réapproprié l’outil indispensable de régulation qu’est la frontière.
La Fraternité, c’est aussi ouvrir la France vers le reste du monde et développer nos liens d’amitié politique, stratégique, universitaire et économique avec les pays de la Francophonie, qui sont souvent en pleine croissance.
J’ai la profonde conviction que mon expérience dans les affaires de l’État et la puissance des analyses que je développe depuis près de quinze ans me permettront, si vous m’accordez votre confiance, non seulement de redresser notre pays et préserver le niveau de vie des Français, mais également de projeter la France dans un avenir optimiste pour que nos générations futures soient en pointe dans la réponse aux grands défis du siècle.
Le présent feuillet expose plus en détail l’ensemble des engagements que je prends devant vous et que je tiendrai, car je suis le seul candidat à vouloir affranchir la France des obstacles qui empêchent, depuis plus de trente ans, les dirigeants politiques de mettre en œuvre la volonté des Français.
Ne cédons jamais à l’esprit d’abandon. La situation actuelle est mauvaise, mais l’espoir et l’alternative crédible existent. Nous pouvons encore, tous ensemble et dans la sérénité, nous redresser et reprendre notre destin en main. C’est à cette condition que nous ferons de la France notre avenir.
Françaises, Français, en avril 2022, aidez-moi à vous aider !