6 – La France, une fiscalité Ajustée
Nous mettrons fin à l’écrasement fiscal des classes moyennes en favorisant la contribution universelle et proportionnelle de tous les ménages à l’effort fiscal
Une grande réforme de justice fiscale s’impose, car il n’est plus acceptable que :
- L’essentiel des recettes fiscales de la France soit assuré par l’impôt indirect (TVA, TICPE), le plus injuste puisqu’il ponctionne les mêmes montants à des personnes dans des situations de fortune très différentes ;
- La classe moyenne fournisse seule la plus grande partie de l’effort fiscal direct, alors que, d’une part, près de la moitié des ménages ne paient aucun impôt sur le revenu et que, d’autre part, les plus grandes fortunes y échappent très largement.
Nous procèderons donc simultanément :
- À la baisse de la TVA sur une large gamme de produits de consommation courante, et à la fin de la double-taxation des carburants (TVA payée sur les prix déjà augmentés par la TICPE) ;
- À la hausse de la TVA sur les produits de très grand luxe ;
- À la mise en œuvre d’une contribution de chaque ménage, même symbolique dans le cas des plus modestes, à l’impôt sur le revenu ;
- À la création de 2 nouvelles tranches d’imposition pour les très hauts revenus (supérieurs à 300.000€ et 720.000€ par an), ainsi que d’un impôt exceptionnel de solidarité pour les quelques dizaines de très grandes fortunes s’étant accrues pendant la crise de la Covid-19. Rappelons que le rétablissement du contrôle des mouvements de capitaux permettra de lutter efficacement contre les velléités de certaines grandes fortunes d’échapper, par l’exil, à la solidarité fiscale.
- À une réforme du dispositif de taxe sur les transactions financières pour soumettre à cet impôt l’ensemble des transactions financières spéculatives réalisées en France, quelle que soit la nationalité de l’opérateur, afin de rééquilibrer le poids du capital par rapport à celui du travail, et s’assurer que le monde de la finance n’échappe pas à l’effort collectif de redressement national.
Au fur et à mesure de l’avancement du mandat, lorsque le plan d’économies sur le train de vie de l’État que nous proposons par ailleurs portera ses fruits, les taux d’imposition sur le revenu des tranches moyennes seront revus à la baisse.
Afin de ne pas pénaliser la transmission entre les générations chez les classes moyennes, nous porterons le seuil d’abattement des droits de succession à 200.000€ par héritier direct, et 30.000€ pour les autres héritiers familiaux.
Nous annulerons enfin la hausse de la CSG mise en œuvre au cours du quinquennat du Président sortant.
Faisons-le !
L’effort demandé aux classes moyennes s’accroît sans cesse. Il faut arrêter cette dérive et répartir plus justement la charge de l’impôt.