Découvrez le programme de François Asselineau et l’UPR pour les élections de 2022.
Mes chers compatriotes,
Pour la deuxième fois, j’ai décidé de me présenter à votre suffrage en me portant candidat à l’élection présidentielle. En 2017, beaucoup d’entre vous n’ont pu découvrir les analyses radicalement nouvelles que je portais que dans les tout derniers jours avant le premier tour du scrutin.
Conformément à ce que mes analyses permettaient – hélas – d’anticiper, le mandat du Président sortant s’achève dans un déclin généralisé de notre pays, avec un délitement de son tissu agricole, industriel et commercial, un reniement chaque jour plus grand de son identité et de sa fraternité multiséculaires, des crises sociales, des humiliations sur la scène internationale, une remise en cause de nos libertés publiques, sans précédent depuis 80 ans. Chez nombre de nos compatriotes, une immense souffrance se fait sentir.
L’échéance électorale de 2022 est peut-être la dernière occasion que les Françaises et les Français auront de redresser notre pays, avant que celui-ci ne disparaisse définitivement de la scène des puissances du monde de demain.
Ne commettons pas la même erreur qu’en 2017 : ce n’est plus l’heure de porter au pouvoir des beaux parleurs, ou des candidats peu expérimentés n’ayant pas l’envergure et le courage nécessaires pour remédier aux causes profondes des difficultés que nous traversons. Ce n’est plus l’heure d’élire un chef d’État timoré, obéissant aux injonctions d’une oligarchie qui le somme de rester dans les carcans juridiques implacables que sont l’Union européenne, l’euro, l’OTAN, et certains articles de la CEDH.
Comme les Français le savent, je propose, pour ma part, de libérer la France de notre appartenance à l’Union européenne, à l’euro, et à l’OTAN, ces trois structures qui vident de sens notre démocratie en nous imposant des politiques refusées par une majorité d’électeurs et contraires aux intérêts de la nation.
Je sais que cette triple sortie, que je propose depuis la création de l’UPR il y a 14 ans, est jugée peu compréhensible, injustifiée, impossible ou risquée par un bon nombre de Français. Mais je sais aussi qu’il en est ainsi parce que tout est fait pour qu’ils n’aient pas accès à mes analyses, et qu’ils n’entendent constamment et uniquement que des avis contraires, sans aucun débat sérieux allant au fond des choses.
Je sais surtout que cette triple sortie est absolument nécessaire pour que la France récupère sa souveraineté et son indépendance nationales, condition sine qua non pour redonner du sens à notre démocratie et pour mettre en œuvre les politiques de redressement national que la grande majorité des Français réclament.
Je n’ai jamais transigé sur ce triple objectif et je transigerai d’autant moins dessus que tous les événements survenus depuis 15 ans n’ont cessé de le justifier davantage.
Si nous nous affranchissons des contraintes qui pèsent sur nos choix, nous pourrons reconstruire la France que nous aimons tous et redonner un sens à la devise Liberté, Égalité, Fraternité. C’est le sens des engagements que je prends aujourd’hui devant vous.
Liberté d’abord :
Mes engagements nous permettront de retrouver notre liberté de choix collective sur les grands sujets économiques, sociétaux et stratégiques. Elle nous est actuellement confisquée. Au-delà de ce retour à la souveraineté du peuple, je vous propose d’approfondir encore notre démocratie, par une série de réformes des institutions, pour remettre la voix du peuple au centre de notre vie politique, et ce en particulier par le développement du recours au référendum, sous des modalités diverses et nouvelles.
Je défendrai la liberté de la France dans le monde, en refusant tout assujettissement à certaines grandes puissances, anciennes ou émergentes. La France retrouvera sa voix singulière et si appréciée, celle d’un pays latin tourné vers l’universel, un pôle d’équilibre, de respect et de dialogue entre les différentes civilisations.
Agir pour la liberté, c’est aussi défendre les libertés publiques : je mettrai notamment fin aux dérives autoritaires engagées au prétexte de la crise sanitaire et je prendrai des mesures pour garantir le maintien de nos libertés malgré le développement des moyens de surveillance sociétale généralisée.
Égalité ensuite :
Elle commence par la reconstruction de nos grands services publics. En effet, l’égalité, c’est d’abord assurer l’égal accès aux services de l’État dans l’ensemble des départements et territoires de la métropole et de l’outre-mer, qu’il s’agisse du monde rural ou des grandes agglomérations, des centres-villes ou des banlieues.
Une politique d’égalité impose également de réhabiliter l’ascenseur social au mérite, en redonnant son efficacité et son autorité à l’école de la République.
Agir pour l’égalité, c’est aussi assurer la justice fiscale en mettant fin au matraquage des classes moyennes et en répartissant mieux la charge de l’impôt ; ce qui implique de solliciter davantage les très hauts revenus. Je veillerai aussi à ce que la richesse créée dans les entreprises bénéficie davantage à la rémunération des salariés que ce n’est le cas actuellement.
Fraternité enfin,
en luttant contre le délitement du tissu national. Il ne peut y avoir de vie démocratique apaisée que dans le cadre d’un peuple uni et soudé. Je bloquerai toute promotion des communautarismes et des extrémismes, je donnerai à la police et à la justice les moyens d’agir contre l’insécurité galopante qui mine la confiance entre citoyens et dans l’État, je donnerai aux Français le choix de leur politique migratoire et veillerai à ce que celle-ci soit réellement appliquée. Ce ne sera bien entendu possible que lorsque nous nous serons réappropriés l’outil – indispensable – de régulation qu’est la frontière.
La Fraternité, c’est aussi ménager l’avenir des générations futures en réduisant notre empreinte écologique. Cela impose, en particulier, de limiter les importations, venues du bout du monde, de marchandises produites dans des conditions de travail et environnementales déplorables. Valoriser les productions locales et responsables est un objectif écologique majeur qui ne peut être atteint que si l’on s’affranchit des contraintes maastrichtiennes ultra-libérales nous imposant un libre-échange sans contrôle.
La Fraternité, c’est aussi maintenir et développer nos liens d’amitié politique, stratégique, universitaire et économique avec tous les pays du monde sans exclusion, et avec ceux de la Francophonie en particulier, qui sont souvent en pleine croissance.
J’ai la profonde conviction que mon expérience dans les affaires de l’État et la puissance des analyses que je développe depuis près de quinze ans me permettront, si vous m’accordez votre confiance, non seulement de redresser notre pays et préserver le niveau de vie des Français, mais également de projeter la France dans un avenir optimiste pour que nos générations futures puissent répondre aux grands défis du siècle.
Le présent livret expose en détail l’ensemble des engagements que je prends devant vous et que je tiendrai, car je suis le seul candidat à vouloir affranchir la France des obstacles qui, depuis plus de trente ans, empêchent les dirigeants politiques de mettre en œuvre la volonté des Français.
Ne cédons jamais à l’esprit d’abandon. La situation actuelle est mauvaise, mais l’espoir et l’alternative existent. Nous pouvons encore, tous ensemble et dans la sérénité, nous redresser et reprendre notre destin en main. C’est à cette condition que nous ferons de la France notre avenir.
Françaises, Français, en avril 2022,
aidez-moi à vous aider !